mercredi 10 avril 2013

Question à l'ANC : la vie d'un Tunisien vaut-elle 100 chameaux ?

Ce message s'adresse à nos député(e)s de l'Assemblée Nationale Constitu-honte qui ne savent plus quoi faire pour justifier leur salaire mirobolant et autres indemnités indument touchés chaque fin de mois, car leur mandat a légalement expiré depuis novembre 2012. Comme nous constatons que leur "petit effort" vise à nous pondre une constitution "honteusement" wahhabite, nous leur donnons ci-dessous une piste sérieuse que les "savants" en droit wahhabite, les Saoudiens appliquent chez eux.

Silence !  l'ANC travaille !


Chers faux-frères de l'ANC, chères bonnes soeurs bénédictines (*) de l'ANC, Vous qui êtes chargés de réviser les lois de notre constitution tunisienne, nous vous demandons de réviser les règles concernant le prix du sang pour homicide forcément involontaire (lorsque l'assassin est un islamiste). En effet, la Tunisie est atteinte d'une série de morts suspectes (par balle, par "crise cardiaque", par chevrotine, et ainsi de suite), mais dont les suspects sont parfaitement connus de tous. Si, par un miracle halal, on coffrait les meurtriers , je vous propose une loi islamique qui date du deuxième calife Omar (ne pas confondre avec le Mollah Omar). Cette loi de la charia, datant d'il y a 1400 ans et appliquée en Arabie Saoudite, terre des lumières du pétrole pour l'Humanité, et des chameaux pour les bédouins islamistes, stipule que le prix à payer pour un assassinat est de 100 chameaux (ou dromadaires), ou leur équivalent financier. Voilà trente ans, cette somme était  évaluée  à 100.000 riyals (42.000 Dinars tunisiens environ).


En effet, nous apprend la presse, afin de ré-évaluer cette loi, des spécialistes de la Cour Royale saoudienne ont  enquêté sur les prix auxquels se vend la bête à bosse aux quatre coins du royaume.  La seule question qu’on se pose est de savoir si cent bêtes valent toujours 100.000 riyals, d’où cette enquête sur l’évolution du cours du chameau.

Je vous dis ceci : aujourd’hui, à moins de finir en steak halal dans notre assiette, les camélidés n’ont plus de réelle valeur. En Australie par exemple, les infidèles les poursuivent en hélicoptère pour en abattre un certain nombre. Vivant en totale liberté, ces joyeux camélidés se sont mis à proliférer comme des lapins de garenne. Leur cours mondial a donc énormément baissé. C’est la loi de l’offre et de la demande. Cependant, sur le marché saoudien, il existe des disparités de coût exorbitantes, puisque lors des concours de beauté de chamelles (et non pas de femmes, car chez ces Arabes bédouins, une chamelle est 100 fois plus belle qu'une femme), certaines bêtes se négocient des millions de riyals (alors qu'on peut acheter une femme pour quelques ryals). Multipliez cela par cent, et le prix du sang atteint quelques milliards. Heureusement pour nos escadrons de la mort nahdhaouis, les chameaux tunisiens valent si peu qu’on en fait des steaks dans les cantines des camps d'entraînement djihadistes tuniso-libyens (djihadistes destinés à servir de "chair à canon" en Syrie et ailleurs).
Nonnes bénédictines

Ce que je voudrais dire à mes chers faux-frères de l'ANC, qui sont certainement plus compétents que moi en la matière, c’est que, s'ils comptent introduire cette loi  chez nous, il leur faudrait plusieurs mois pour repenser la question sous plusieurs angles. D’autant que 42.000 Dinars ne représentent pas la même chose pour tout le monde. Pour un Président qui, rien que du Qatar, palpe 50.000 Euros par mois (100.000 Dinars), ou pour Iznogoud Ghannouchi, sur lequel les millions de dollars qataris pleuvent sans relâche, c’est dérisoire; tandis que pour un employé payé 250 Dinars par mois pour faire le ménage, et qui aurait provoqué accidentellement la mort d’un de ses collègues, ce sont 15 années de salaire.
Députées nahdhaouis

Mais nos géniaux gouvernants islamistes ont plus d'un tour dans leur sac en peau de vessie de chameau. Avec les millions de Dollars qataris versés "secrètement" et "régulièrement" à Ennahdha, ils vont pouvoir importer des milliers de chameaux australiens, qu'ils vont mettre à la disposition de leurs "escadrons de la mort", afin de régler leurs dettes de sang, dans le cas  improbable où les assassins seraient arrêtés, car , sous ce gouvernement de la honte, aucun assassin n'a jamais été arrêté. Personne ne sait pourquoi. Seul Allah le sait.

Dans une Tunisie béate d'islam wahhabite et où la civilisation du chameau est de retour : Je vous suggère, chers faux-frères de l'ANC, de :
  • proposer aux Australiens de les débarrasser de leurs chameaux, moyennant un coût modique, 
  • De rentabiliser la "culture du chameau" : 
  1. en commercialisant les pilules à base de pipi de chameau. Ces pilules saoudiennes sont la panacée pour  guérir toutes les maladies incurables chez les vrais musulmans (elles sont inopérantes sur les laïcs, les juifs, les chrétiens, les démocrates, les journalistes, et tous les autres).
  2. en produisant ces pilules, sous licence, pour les exporter vers le monde islamique qui compte 1,2 milliard d'individus, plus ou moins atteints de maladies incurables, dont le sous-développement, l'islamisme bubonique,  le terrorisme halal, etc.
  3. en interdisant les véhicules à roues, non seulement aux femmes (ces demi hommes), mais aussi aux hommes, et de revenir au système caravanier de nos ancêtres arabes bédouins (il paraît que nous ne descendons pas des Berbères). La roue et le moteur à explosion sont des inventions diaboliques faites par les Infidèles pour polluer notre environnement et nous détourner de notre civilisation chamelière, c'est à dire arabo-islamiste. 
 
Mais des esprits chagrins vous diraient que, si on interdisait les véhicules à roue, on va léser justement les vrais musulmans, grands exportateurs de pétrole et de gaz, et pourvoyeurs de Dollars bénéfiques pour Iznogoud et pour Tartour, et donc pour tous les Tunisiens. Vous voyez bien que le problème n'est pas si simple, et qu'il mériterait des mois, voire des années, de discussions à l'ANC, jusqu'aux prochaines élections, précisément prévues à la Saint-Glinglin (**). 


Qu'Allah tout puissant vous accorde une longue vie de 950 ans, comme celle de Noé, afin que vous puissiez terminer l'article ci-dessus proposé, et finaliser une constitution pour les générations futures, s'il en reste encore.


 Hannibal Genséric


(*) L’ordre politico-religieux du gourou Ghannouchi-Iznogoud, plus connu sous le nom d’ordre des Béni-oui-oui, est une fédération de mosquées et de milices nazislamistes ayant pignon sur rue en Tunisie. Les adeptes de cet ordre reçoivent une bénédiction Arbi-et-Gourbi (similaire à la bénédiction urbi et orbi de la liturgie catholique). Ils adoptent un comportement sadomaso, une forme d'échange contractuel homme-femme utilisant la douleur, la contrainte, l'humiliation ou la mise en scène de divers fantasmes dans un but érogène, car n’entrent dans cette secte que les obsédés sexuels. Les femmes adoptent un costume similaire aux sœurs bénédictines catholiques du Haut Moyen Age, les hommes adoptent le costume et le "look" du Haut Plateau afghan, foyer mondial de la culture du pavot et du narco-djihadisme. C’est la première fois dans l’Histoire de l’Humanité que le concept de « djihadisme sexuelle » a été promulgué et appliqué aux femmes tunisiennes de cette secte. Elles sont envoyées pour «soulager sexuellement» les djihadistes en Syrie. Certains affirment qu’elles « opèrent » sans retirer leur niqab, mais nous n’en avons aucune confirmation, car les djihadistes mâles qui partent en Syrie n’en reviennent  jamais. Nous attendons avec impatience une fatwa qui clarifiera cette situation intenable  et qui empêche bon nombre d'islamistes de dormir : avant l'acte sexuel, doit-elle retirer uniquement le haut ? ou uniquement le bas ? ou les deux  ? Cette grave question se pose depuis que le niqab a été importé en Tunisie. Elle est toujours sans réponse, qu'on soit djihadiste du sexe ou qu'on soit une simple "boutique mon cul", terme utilisé chez certains pour désigner une gagneuse.


(**) La Saint-Glinglin est un jour fictif du calendrier liturgique catholique, utilisé pour renvoyer à plus tard voire à jamais l'accomplissement d'un événement. (Wikipédia).