samedi 10 octobre 2015

Les djihadistes reculent en Syrie, laissant derrière eux cadavres et désolation


Le 9 octobre l’armée syrienne aidée de l’aviation russe a libéré le village d’Al-Bahsa des terroristes, dans le nord de la province de Hama. L’équipe de RT s’y est rendue pour voir de ses propres yeux ce qu’ont laissés les combattants derrière eux.
Les terroristes qui se sont emparés du village appartiennent au Front Al-Nosra, affilié à Al-Qaïda en Syrie. Ils ont reculé devant l’avancée de l’armée syrienne, soutenue par l’aviation russe.
Le correspondant de RT Mourad Gazdiev, qui est allé dans le village libéré, a constaté la mort et les destructions que les terroristes ont laissé dans leur sillage.





En quittant la Syrie, les djihadistes laissent leurs barbes à la frontière turque
Après s’être rendu sur place, le correspondant a découvert le village pratiquement désert. Une habitante du village en a expliqué la raison. «Dès l’arrivée des terroristes, ils ont commencé à abattre les villageois sans distinction», a-t-elle confié. Cependant, certains ont réussi à s’enfuir et se sauver dans un village voisin alors que plusieurs n’ont pas eu cette chance.
Les troupes syriennes stationnées sur place ont accompagné l’équipe de RT dans un site où des atrocités ont été commises par les djihadistes à Al-Bahsa.
EXCLUSIF : Les djihadistes reculent en Syrie, ne laissant derrière eux que cadavres et désolation
Su-34
En atteignant le site, l’odeur repoussante émanant des cadavres était difficilement supportable. «On dirait que c’est un jeune homme, ses mains attachées devant lui. D’après le sang recouvrant son visage, je dirais qu’il a reçu une balle dans la tête», a noté le correspondant en faisant savoir que d’autres corps se trouvaient alentour. Ils ont évidemment été tués lorsque les djihadistes occupaient cette petite ville.
La Russie a entamé une campagne militaire en Syrie à la demande de Damas, avec pour objectif d’éradiquer les terroristes du pays. Pour l’instant, l’armée russe a effectué près de 200 frappes sur les positions de l’EI en éliminant des camps d’entraînement, des nœuds de communications, des entrepôts de munition et d’autres cibles de Daesh

La Russie multiplie ses attaques contre Daech







La Russie multiplie ses attaques contre Daech
IRIB- « L’armée russe a intensifié ses attaques contre les daechiens », a annoncé le ministre russe de la Défense, dans un communiqué en allusion à la poursuite des raids aériens des avions de combat russes contre les positions de Daech en Syrie, a-t-on appris de l’agence de presse russe Sputnik.
« Les raids aériens russes sur le sol syrien sont menés par les avions de combat de type Soukhoï 24 et 34 », a précisé Igor Konachenkov, le Parole-parole du ministère russe de la Défense.
« Les avions de combat russes ont pris pour cible 29 camps et dépôts de munitions de Daech dans la province de Hama. Ces avions ont également bombardé le centre de commandement et les repaires de ce groupe terroriste. Durant ces 24 dernières heures, les postions de Daech dans la province d’Alep ont été prises pour cible », a indiqué Igor Konachenkov.
Les avions de combat russes ont commencé le 30 septembre leurs raids aériens contre les positions de Daech en Syrie.

Opinion : Pourquoi le terrorisme se fait-il discret en Europe occidentale


Alors que jusqu’à nouvel ordre, l’Occident est toujours en guerre avec l’Etat islamique, que la France effectue quelques frappes contre lui en Syrie au nom de la sécurité intérieure de notre pays, étrangement, il ne se passe rien en réaction.
Il y a de quoi s’en estimer heureux quand on sait que notre pays avait hésité à s’engager dans la lutte contre le terrorisme hors de ses frontières par crainte de représailles, se contentant de liquider un Kadhafi et de déstabiliser son pays, ce qui faisait justement l’affaire des islamistes.
L’explication de ce provisoire cessez-le-feu ( les terroristes tirent bien à balles réelles) viendrait de la déferlante migratoire en Europe.

L’accueil par les pays occidentaux, pour des raisons dites humanitaires, de centaines de milliers de réfugiés venus d’Irak, de Syrie, d’Afghanistan ou d’Afrique a permis à l’Etat islamique de faire passer un nombre considérable de ses serviteurs, fondus dans la masse.
Cela signifierait que la prochaine étape de la guerre qu’il nous livre consisterait à s’appuyer non plus seulement sur quelques individus, mais sur de véritables commandos en mesure de porter atteinte aux Etats.
C’est justement ce risque là qui a conduit la Russie à prendre les devants en frappant hors de ses frontières, ayant elle-même maille à partir avec des nids terroristes infiltrés dans les ex-républiques musulmanes de l’ex-URSS.
Face à ce nouveau défi, il est certain que les services de renseignement des pays occidentaux sont à la barre et fournissent un travail considérable.
Ce n’est pas non plus pour rien que les Russes souhaitent le renforcement de la coopération en ce domaine.
Il faut savoir que les services de renseignement de Moscou ont une longueur d’avance en raison de leur parfaite connaissance du monde arabe et de leur appui sur leurs propres ressortissants musulmans. Il suffit de se rappeler le rôle joué par Evguéni Primakov décédé cette année.
L’expérience de l’Afghanistan aura été sur ce point primordiale : l’URSS aurait sans doute réussi à rétablir un état afghan laïc, n’étaient les agissements des Etats-Unis tant au plan militaire qu’au plan humain en créant de toutes pièces un Ben Laden devenu bien vite bien encombrant dès lors qu’il réclamait son dû.
Mais la Russie n’a jamais rompu les ponts. Tout comme elle ne l’a jamais fait dans l’ensemble du monde arabe.
La vitrine tchétchène représente aujourd’hui un formidable pôle d’attraction pour le monde musulman.
Son président a carte blanche et la reconstruction de la Tchétchénie après la guerre que lui a livré le terrorisme soutenu par l’Amérique dans le but de mettre une aiguille dans le pied de Poutine montre qu’il aura fallu relativement peu de temps pour que l’intégrité territoriale de la Russie soit rétablie.
Si Kadirov n’est pas un tendre, c’est qu’il connaît parfaitement ses adversaires et qu’il sait également ce que le monde musulman de l’ex-empire soviétique doit à la Russie.
La récente inauguration de l’ancienne mosquée de Moscou par Poutine et les représentants de toutes les églises venus du monde entier aura été la dernière garantie en date donnée par la se confirmait comme Russie dont le chef de l’Etat tient à chaque occasion à rappeler que son pays était multiconfessionnel,sans laisser de place au communautarisme.
Ces événements ne peuvent être dissociés de la lutte implacable contre le terrorisme érigée en doctrine de guerre par Moscou.
Aussi, les appels du pied à une alliance internationale n’ont rien de fortuit. La Russie a payé le prix fort dans cette bataille et va continuer de le payer.
Les moyens mis en œuvre notamment au détour du budget 2016 qui accorde des crédits exceptionnels à la Défense –les plus élevés dans le monde- coûtent très cher aux Russes comme leur coûta très cher la planification militaire à la sortie du premier conflit mondial et à la préparation du second.
L’Occident est doublement impardonnable : visant à la suprématie en Europe et ailleurs, s’acharnant à affaiblir l’allié oriental indéfectible qu’a toujours été la Russie, il se comporte comme « l’ami qui vous veut soi-disant du bien ».
Dans le même temps, il met la pression sur les peuples occidentaux et accepte de facto que des citoyens européens soient victimes du terrorisme qu’il cherche à contenir mais pas à détruire.
Le nouveau pacte occidentalo-islamique ressemble fort au pacte germano-soviétique permettant aux uns et aux autres de se donner du temps et d’assujettir des pays pouvant assurer une suprématie industrielle sur l’adversaire.
Le pacte transatlantique qui se prépare a pour objectif inavoué d’inféoder pacifiquement l’Europe de l’Atlantique au Dniepr pour affronter l’Etat islamique.
L’éternelle erreur est répétée : se tromper d’adversaire et penser liquider celui que l’on soutient un temps contre celui qui reste l’ennemi avéré ; qu’il soit tsariste, communiste ou poutiniste.
Le répit obtenu ne sera pas long. L’Etat islamique a les dents longues et joue sur l’idée d’un nouvel empire de justice et de paix islamique qui ferait des tenants de l’ idéologie islamique les nouveaux seigneurs de la terre imposant au monde leur loi.
Cette ambition est d’autant plus réaliste que le monde occidental a maintenu dans une misère anachronique des peuples entiers qui, à peine sortis de la période coloniale, sont tombés dans le chaos résultant de la prise de pouvoir par des dirigeants corrompus et avides.
Et c’est ainsi que des territoires entiers, en Afrique, au Moyen et Proche-Orient tombent sous la coupe d’un nouvel Etat parfaitement structuré qui se permet même le luxe de fournir en pétrole notamment ses adversaires.
La propagande islamique ne touche pas par hasard des fils et filles de bonnes familles européennes de même que la propagande nazie sut rallier les cœurs et les esprits d’élites françaises, face au délitement d’un pays que les socialistes pacifistes conduisaient à une mort certaine.
Faut-il rappeler qu’alors que l’Allemagne réarmait, la France se payait le luxe des congés payés et d’un Front Populaire bien intentionné mais totalement aveugle sur ce qui se passait à nos frontières.
Et aujourd’hui encore, on disserte sur les vertus des 35 heures, de la théorie du genre, de la pollution des automobiles et des primaires au sein d’une opposition laminée et incapable de se refaire alors qu’il y a le feu au lac
Dans ce contexte, l’heure n’est plus ni aux mensonges, ni aux atermoiements, ni aux jugements emberlificotés sur la Russie ou sur la Chine. L’heure est à une Alliance mondiale des pays encore libres.
Pierre Le Normand

L'Occident redoute le succès russe en Syrie

C’est exactement ce que l’Occident craignait en Tchétchénie : que la Russie gagne, et elle a gagné.
A tous égards, c’est comme la réponse occidentale à la campagne russe en Tchétchénie en 1999. Dans les semaines qui ont suivi le début de cette campagne, les experts occidentaux ont émis une série d’affirmations et de prédictions.
Ils soutenaient que l’aviation russe bombardait des civils  et accusaient le gouvernement russe de crimes de guerre. Ils disaient que l’action militaire russe radicaliserait la population, la dresserait contre la Russie. Ils prédisaient davantage d’attaques terroristes contre la Russie et prédisaient sa défaite.
Toutes ces affirmations et ces prédictions se sont révélées fausses.
La population locale tchétchène n’était pas radicalisée. Au contraire, elle soutenait le rétablissement du gouvernement régulier et la défaite du djihadisme et du terrorisme. Les gens qui combattent aujourd’hui le djihadisme et le terrorisme dans le Caucase sont principalement des membres de la population locale.
La campagne militaire russe n’a pas échoué. Au contraire, elle a réussi, si bien qu’aujourd’hui la Tchétchénie est pacifique et stable.
Quant à la guerre qui provoque davantage de terrorisme djihadiste contre la Russie, le terrorisme djihadiste contre la Russie a commencé avant que la campagne militaire soit lancée.
C’est le terrorisme qui a incité la Russie à lancer la campagne, et il a constamment diminué depuis lors.
Nonobstant la fausseté avérée des affirmations qu’ils ont faites au début de la campagne russe en Tchétchénie en 1999, et l’échec complet de leurs prédictions, les mêmes experts occidentaux s’occupent maintenant d’émettre les mêmes affirmations et prédictions au début de la campagne aérienne russe en Syrie.
De nouveau ils prétendent que l’armée de l’air russe bombarde des civils –même si la preuve fait défaut, c’est le moins qu’on puisse dire. Une fois de plus, ils disent que les bombardements russes vont radicaliser la population et la dresser contre la Russie. Une fois de plus ils menacent la Russie avec un terrorisme djihadiste accru, et prédisent l’échec de la campagne aérienne russe.
Je ne suis pas prophète. Je ne sais pas comment cela va tourner.
Je demande cependant pourquoi on devrait s’attendre à ce que ceux qui ont eu tort auparavant aient raison cette fois.
Il me semble que les experts occidentaux font la même erreur aujourd’hui à propos de la Syrie que celle qu’ils ont commise auparavant à propos de la Tchétchénie.
Ils supposent avec témérité que les populations locales préfèrent le terrorisme et le djihadisme violent à la paix et à un gouvernement normal.
Ils fantasment sur l’existence d’une troisième force composée de gens qui s’opposent au gouvernement et de ceux qui le combattent et auxquels ils s’opposent aussi .
Que cette troisième force n’ait aucune existence hormis dans leur imagination a été confirmé en Tchétchénie, comme cela s’est confirmé au Vietnam, et c’est indubitablement vrai en Syrie aujourd’hui. Les États-Unis l’admettent.
Le dernier sondage   [1] en Syrie et en Irak met en évidence l’étendue de leur erreur.
Il montre un soutien très faible à État islamique en Irak et un faible soutien en Syrie.
Il montre des majorités écrasantes de Syriens et d’Irakiens rejetant le sectarisme, qui veulent que leurs pays restent unis et qui croient qu’État islamique est une créature des États-Unis.
Il montre une très forte conviction que les conditions en Syrie étaient meilleures avant la guerre.
Étant donné le danger qu’il y a à parler contre État islamique dans les zones qu’il contrôle, le sondage sous-estime presque certainement l’ampleur de l’opposition qu’il suscite.
Il montre une claire majorité de Syriens soutenant une position identique, pour l’essentiel, à celle du gouvernement russe : la fin de la guerre, la défaite des terroristes djihadistes, le retour à des conditions de vie pacifiques et des négociations sans conditions préalables entre les diverses factions en Syrie.
Ce qui souligne la véritable crainte des experts occidentaux : Ce n’est pas que la Russie échoue en Syrie, aggravant la situation. Comme en Tchétchénie, leur véritable crainte est que la Russie réussisse, et améliore la situation.
Par Alexander Mercouris
– Le 5 octobre 2015 – Source Russia Insider


Quelques résultats bruts de ce sondage effectué durant août / sept 2015 :
En Irak

Sur 1 234 sondés

66% pensent que leur pays va dans la mauvaise direction

90% pensent qu’une solution diplomatique peut résoudre les différents dans le pays
84% pensent qu’EI a une influence extrêmement négative
56% sont opposés à des frappes de la coalition.

En Syrie.

Sur 1365 sondés

57% pensent que leur pays va dans la mauvaise direction
50% sont opposés à des frappes de la coalition.
48% pensent qu’EI a une influence extrêmement négative
21% préfèrent la vie actuelle à celle d’avant la guerre