vendredi 25 décembre 2015

Tunisie. Marzouki joue "Le Revenant et les Huit Salopards"



Synopsis et détails
Dans une Tunisie profondément déstabilisée et fragilisée par les attentats islamistes, le Super Menteur MMM a été sévèrement blessé et laissé pour mort après les élections présidentielles. Comme le Phénix renaissant de ses cendres, porté par un intense désir de vengeance, adossé aux dollars wahhabo-qataris , aux malfrats qu’il avait libérés lorsqu’il squattait le palais de Carthage, ce traître, fils de traître [1] doit maintenant affronter un environnement hostile. Son nouveau parti, Al Irada, reproduit l’ancien modèle du CPR. Il a conservé : la même proximité avec Ennahdha, les LPRs les cheikhs intégristes venant de l’étranger, et huit salopards de l’ex-CPR et d’Ennahdaech.

Nouveau Parti de Marzouki, quête d’une nouvelle virginité ou course contre la montre politique

Tel un serpent qui mue, Mohamed Moncef Marzouki (MMM) change de peau. Il quitte définitivement la tunique CPR pour se draper d’un nouvel habit plus taillé sur mesure. Un nouveau serpent de mer en perspective. Comme le caméléon, il veut afficher une autre couleur pour se fondre dans le paysage et faire oublier le fiasco de sa dernière pigmentation. Un attribut reptilien dont il maitrise la transmutation.  Tout en enfonçant le dernier clou dans le cercueil CPR, un parti ayant prouvé qu’il n’a jamais été soluble dans la démocratie, l’ex résident de Carthage revient sur le devant de la scène, avec certes un nouveau tour de chant mais sur la même musique, avec la même partition et la même troupe.
Tels des larbins rampant à ses pieds, les salopards survivants du CPR, un dernier carré de fidèles obséquieux, ont décidé de dissoudre leur parti, déjà en état comateux, pour rejoindre la nouvelle formation politique que MMM œuvre à mettre sur pied.
Conscient que le CPR est mort, MMM aurait eu raison de féconder un corps nouveau et frais au lieu de faire le bouche-à-bouche à un cadavre. Ranimer le CPR aurait été stratégiquement un raté. MMM ne pourrait se refaire une virginité, se tailler une autre image et profiter d’un nouvel élan, avec le CPR sur le dos et sur les bras.
MMM a squatté pendant trois ans les coulisses de  Carthage sans marquer son passage de quelque ordre que ce soit. Une véritable traversée de désert. Il revient aujourd’hui avec un nouveau parti mais aucunement avec un nouveau projet. Un CPR Bis ?!

Un «activiste» financé par l’US : De A à Z-, le  printemps arabe est faux.



par Tony Cartalucci - Le 13 décembre 2011

La BBC salue l'Assemblée Constituante Tunisienne et son élection du nouveau président dans un article qui porte le titre "l'activiste tunisien, Moncef Marzouki, nommé président"(http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-16149119). Ce que la BBC échoue d'une manière prévisible à mentionner, c’est que l'organisation de Marzouki, la Ligue tunisienne pour la défense des Droits de l'Homme, était au fait financée par La Fondation Nationale pour la Démocratie (NED) (US National Endowment for Democracy) et la George Soros Open Society, organisation membre de la Fédération Internationale des Droits de l'homme.
Il a été précédemment annoncé dans l’article "Soros célèbre la Chute de la Tunisie"(http://landdestroyer.blogspot.com/2011/11/soros-celebrates-fall-of-tunisia.html) que Marzouki serait nommé "président provisoire" de la Tunisie et que la multitude d'ONG et d’organisations d'opposition qui ont travaillé avec lui pour renverser le gouvernement tunisien ont été entièrement subventionnés et soutenus par le gouvernement américain ainsi que les fondations et des entreprises américaines.
Marzouki, qui a passé deux décennies en exil à Paris, était aussi le fondateur et le chef de la Commission Arabe des Droits de l'Homme, une institution de collaboration avec l’US NED World Movement for Democracy (WMD) y compris pour la " Conférence des Militants des Droits de l'Homme en exil" et un des participants au WMD "third assembly" (WMD "la troisième assemblée") à côté de la Ligue tunisienne des Droits de l'homme, parrainée par le NED, l’Open Society de Soros et l’USAID.
Marzouki, avec son homologue libyen Abderrahim el-Keib, officiellement de l'Institut du Pétrole (Petroleum Institute), qui est sponsorisé le par British Petroleum (BP), Shell, Total (France), la Société japonaise de développement du pétrole (Japan Oil Development Company ) et la société nationale d’Abou Dhabi du Pétrole (Abu Dhabi National Oil Company), ont été installés au pouvoir en tant que mandataires occidentaux soit par le soulèvement populaire, en secret ou alors par une intervention militaire ouverte, et ce, durant la machination américaine du « printemps arabe ».
Les mandataires occidentaux en Egypte, notamment Mohamed El Baradei et Mamdouh Hamza sont également en lice pour le pouvoir et contribuent à l’alimentation des troubles similairement suscités par l’étranger, tandis que l’OTAN appui le refuge des militants en Turquie qui essayent de renverser le gouvernement syrien par la force.
Le printemps arabe est un Faux
Gene Sharp, de l'Institution Albert Einstein a écrit le livre «De la dictature à la démocratie», initialement désigné pour la déstabilisation et la recolonisation du Myanmar encore appelé «Birmanie» (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/11/burmese-pro-democracy-movement-creation.html), dans une grande partie de l'Occident. Le livre de Sharp serait utilisé par la Central Intelligence Agency (CIA) en Europe orientale, en Asie, et éventuellement, en 2011, pour la manigance américaine du  "printemps arabe".
Selon Sharp le rapport annuel de l’Institution Albert Einstein (AEI) 2000-2004 révèle que  l'AEI a été parrainée par la Fondation Nationale pour la Démocratie (NED)  et que ses filiales internationales ont été financées par l’International Republican Institute (IRI) pour former des militants en Serbie (page 18) Zimbabwe (page 23) et le Myanmar (page 26) afin d’aider au renversement de  leurs gouvernements respectifs.
La conférence «Dynamisation des droits de l'homme et la paix» (http://www.scu.edu.au/research/cpsj/human_rights/) organisée par l’Université australienne Southern Cross, avait publié un document révélateur de leur actes en 2008, visible sous ce lien, (http://www.scu.edu.au/research/cpsj/human_rights/AHRP2008_Proc_Final.pdf ), lequel document montre que tous les travaux de Gene Sharp, au-delà ce qui était même mentionné dans le rapport annuel de l'AEI, avaient été pleinement financés et appuyés par le gouvernement américain. De plus amples détails sont donnés, au début de la page 26, sur les affiliations de Sharp, en particulier avec La Fondation Nationale pour la Démocratie (NED), qui est décrite comme réalisant beaucoup de travail qui était auparavant effectué par la CIA», ainsi que la Fondation Ford, et le milliardaire de Wall Street, le patriarche George Soros et son Open Society Institute qui sont mentionnées en fins détails.
Le «printemps arabe» en soi n'était pas spontané. C'était plutôt un complot géopolitique prémédité et combiné des années à l’avance par des groupes d’intérêts financiers américains. Le New York Times dans son article, «Groupes des Etats-Unis contribuant à former les soulèvements arabes" (http://www.nytimes.com/2011/04/15/world/15aid.html?_r=4&pagewanted=1&emc=eta1), a indiqué clairement qu’ "un certain nombre de groupes et d'individus directement impliqués dans les révoltes et les réformes radicales de la région, y compris le Mouvement de la Jeunesse du 6 avril en Egypte, le Centre de Bahreïn pour les Droits de l'Homme et les militants de base, tel que Entsar Qadhi, un leader de la jeunesse au Yémen, ont tous reçu une formation et un financement de groupes comme l'International Republican Institute, le National Democratic Institute et Freedom House, une organisation à but non lucratif axée sur les droits à Washington. "
Pour confirmer davantage,  les déclarations publiques (http://www.movements.org/blog/entry/first-aym-summit/) faites par le Département d'Etat américain qui a financé «l'Alliance des mouvements de la jeunesse" (AYM) (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/02/googles-revolution-factory.html) comptant le Mouvement égyptien des jeunes du 6 avril parmi les invités à l’inauguration du Sommet de l’AYM (Alliance for Youth Movements) à New York, en 2008, le Magazine Foreign Policy a admis http://www.foreignpolicy.com/articles/2011/02/16/revolution_u) que le groupe du 6 avril a reçu une formation complémentaire de Canvas (http://www.canvasopedia.org/legacy/files/various/50CP_French.pdf) en Serbie, avant de susciter des troubles en Egypte. Le FP magazine a également signalé que «Canvas a travaillé avec les dissidents de presque tous les pays du Moyen-Orient, la région abrite l'une des plus grandes réussites de Canvas qui est le Liban et l’un de ses échecs les plus décevants l'Iran. »
Dans un rapport de l’AFP datant d’avril 2011 (http://www.activistpost.com/2011/04/us-trains-activists-to-evade-security.html), Michael Posner, le secrétaire adjoint d'Etat Américain pour les Droits de l'Homme et du Travail (http://en.wikipedia.org/wiki/Assistant_Secretary_of_State_for_Democracy,_Human_Rights,_and_Labor), a déclaré que le gouvernement "américain a budgété 50 millions de dollars dans les deux dernières années pour développer de nouvelles technologies pour aider les militants à se protéger contre les arrestations et les poursuites par des gouvernements autoritaires ». Le rapport poursuit en expliquant que les Etats-Unis organisent des "sessions de formation » pour 5000 militants dans différentes parties du monde. Une session qui s'est tenue dans le Moyen-Orient il y a six semaines a réuni des militants de la Tunisie, l'Egypte, la Syrie et le Liban qui sont retournés dans leur pays avec l'objectif de former leurs collègues là-bas. Posner d’ajouter qu’ils «sont rentrés et il y aura une répercussion. » La répercussion dont parle Posner est bien évidemment  le très «spontané» «printemps arabe» avec une ressemblance frappante avec la campagne de déstabilisation de Gene Sharp et de l’AEI perpétué à travers l'Europe telle que décrite en détail dans le rapport mentionné plus haut sur le lien qui suit (http://www.canvasopedia.org/legacy/files/various/50CP_French.pdf).
Conclusion
Une manœuvre semblable se joue maintenant en Russie (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/12/wall-street-vs-russia.html), alimentée par exactement le même type d’organisations et de fondations occidentales (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/12/us-clumsily-covers-tracks-in-russia.html), non seulement il est évident que la Tunisie a été renversée, non par des manifestations spontanées, mais plutôt avec la préméditation de soulèvement de capitaux étrangers réalisées par des acteurs comme Moncef Marzouki et son groupe d'opposition financé par les américains, il est également évident que la Tunisie était juste un des nombreux pays déstabilisés dans la plus grande réorganisation géopolitique depuis la Seconde Guerre mondiale.
La Russie maintenant est désormais ciblée par les révolutions colorées arrangées à l’étranger, la déclaration des Etats-Unis relative à un nouveau  «siècle américain pacifique" (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/11/hillary-clinton-and-new-american.html) vise à contenir la Chine, et les mandataires occidentaux qui commencent à hausser le ton et à prendre position de force à travers l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, il est clair que la campagne d'encerclement et de déstabilisation de la Russie et de la Chine par les forces du fascisme mondial des entreprises décrites en Février 2011 dans l’article "Le Moyen-Orient et ensuite le monde» (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/02/middle-east-then-world.html) dévoile en effet une nouvelle réalité.
Il est nécessaire d’entreprendre des recherches sur les origines et les affiliations de tous les groupes politiques et les ONG et d'évaluer à la fois leur financement et le réseau de leurs liaisons. La Fondation Nationale pour la Démocratie (NED) est incontestablement malhonnête  dans ses causes officielles et ses actions déclarées. Leur conseil d'administration à lui seul trahit leur devise "Soutien à la liberté dans le monde" (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/11/ned-freedom-house-are-run-by.html), puisqu’il est presque entièrement composé d’entreprises fascistes, néo-conservateurs bellicistes, et des lobbyistes d'entreprise. Les organisations, les groupes d'opposition, des médias et des ONG qu’ils soutiennent cherchent à déstabiliser et à détruire les nations qu'ils infestent.
Exposer la vérité et lutter contre cette structure malhonnête est important. Il est également important d'identifier les intérêts des entreprises-financières ce qui conduit au véritable  programme et plan global de cette élite mondiale qui a pour but de parvenir à l'hégémonie globale. Boycottons ces intérêts qui n’ont rien à voir avec l’esprit d'entreprise, et les remplaçons-les par des modèles d’entreprises d'affaires, d’institutions et d’organes de gouvernance qui servent véritablement «Nous le peuple».
Lien de l’article traduit de l’anglais :

Tony Cartalucci est un chercheur géopolitique et un auteur basé à Bangkok, la Thaïlande. Son travail vise à couvrir des événements mondiaux dans une perspective asiatique aussi bien que promouvoir la notion d'autosuffisance comme une des clés à la vraie liberté.

[1] Le père de Moncef Marzouki était un goumier. Il n'avait été ni nationaliste ni yousséfiste, comme le prétend MMM, mais un traître au service du colonialisme français. Hier, harki du colonialisme, MMM est aujourd'hui agent de la CIA et de la NED (voir ci-dessus). Qu'attendent les Tunisiens pour l'envoyer paître  avec les moutons terroristes islamistes de son espèce ?


Hannibal GENSERIC